Mais quelle mouche m'a piquée ce jour-là ?
Parmi les activités que j'ai toujours pensé ne pas pouvoir faire venait en tête celle de courir : sans vraiment savoir pourquoi, une vague impression, un mauvais souvenir d'adolescente, mais rien de précis.
Ce sont des circonstances particulières qui m'ont mis les baskets aux pieds : retour de 1001 Miglia fin août 2008 (voir article sur cette épopée), j'étais à la fois frustrée de n'avoir pas été au bout de l'épreuve, j'avais encore beaucoup d'énergie mais j'étais aussi bouleversée de l'accident de Mark. Le soir où je l'ai laissé à l'hôpital la veille de son opération, j'avais absolument envie de bouger, mais je ne me voyais pas monter sur mon vélo, sans doute par solidarité avec lui... Je suis donc allée courir avec de mauvaises baskets, une petite demi-heure, sur la route derrière chez nous et je suis rentrée avec une idée : et si je faisais un marathon. Pourquoi si long ? Parce que je suis lente et endurante, ce n'est que dans les épreuves longues que je peux tirer mon épingle du jeu !
Le lendemain, j'ai trouvé mon bonheur : ce sera le Marathon de Provence le 5 octobre. Je m'inscris immédiatement. Je n'en parle à personne. Et je commence mon entrainement, j'ai 6 semaines, je n'ai jamais couru. Après avoir lu un peu sur les plans d'entrainement, je prévois 3 x 1 heure par semaine et un semi-marathon 15 jours avant. Et je tiens ce planning à la lettre.
A sa sortie d'hôpital, Mark trouve mon idée un peu bizarre, mais il est à la fois heureux que j'ai un objectif et que celui-ci nous permette de passer beaucoup de temps ensemble !
Le semi-marathon autour de chez nous est l'un de mes meilleurs souvenirs d'entraînement, le parcours Ribiers Sisteron est magnifique par les petites routes et Mark est à mes côtés sur son VTT !
Le Jour J, je suis assez sereine, complètement dans l'inconnu, vaguement inquiète mais tellement heureuse d'être au milieu de tous ces gens à Peyruis pour le départ, et pas comme spectateur! Mark et Claudie m'accompagnent et ils me reverront dans... 42 km !!
Le parcours est absolument génial : petits chemins dans les vignes, puis le long d'un lac, peu de macadam , villages animés, ambiance type "Ardéchoise viticole", nous traversons des domaines et des châteaux, même dans les caves de la magnifique région de Côtes du Lubéron que nous traversons. Déguisements, musique, tout y est !
10 km = 1:00:00
20km = 2:00:00
30 km = 3:02:00
Je suis un vrai métronome non ?
Mais pour le reste hélas... j'ai rencontré un mur ! Heureusement, je le savais et je l'ai grimpé tout doucement, très concentrée, et c'est passé ... à l'arrache !
42 km : 4:50:35, scratch 295/339
Voir la vidéo : ces gens sont vraiment fous !!! http://www.marathon-luberon.com/fr/c-35-Photos-Videos/
Parmi les activités que j'ai toujours pensé ne pas pouvoir faire venait en tête celle de courir : sans vraiment savoir pourquoi, une vague impression, un mauvais souvenir d'adolescente, mais rien de précis.
Ce sont des circonstances particulières qui m'ont mis les baskets aux pieds : retour de 1001 Miglia fin août 2008 (voir article sur cette épopée), j'étais à la fois frustrée de n'avoir pas été au bout de l'épreuve, j'avais encore beaucoup d'énergie mais j'étais aussi bouleversée de l'accident de Mark. Le soir où je l'ai laissé à l'hôpital la veille de son opération, j'avais absolument envie de bouger, mais je ne me voyais pas monter sur mon vélo, sans doute par solidarité avec lui... Je suis donc allée courir avec de mauvaises baskets, une petite demi-heure, sur la route derrière chez nous et je suis rentrée avec une idée : et si je faisais un marathon. Pourquoi si long ? Parce que je suis lente et endurante, ce n'est que dans les épreuves longues que je peux tirer mon épingle du jeu !
Le lendemain, j'ai trouvé mon bonheur : ce sera le Marathon de Provence le 5 octobre. Je m'inscris immédiatement. Je n'en parle à personne. Et je commence mon entrainement, j'ai 6 semaines, je n'ai jamais couru. Après avoir lu un peu sur les plans d'entrainement, je prévois 3 x 1 heure par semaine et un semi-marathon 15 jours avant. Et je tiens ce planning à la lettre.
A sa sortie d'hôpital, Mark trouve mon idée un peu bizarre, mais il est à la fois heureux que j'ai un objectif et que celui-ci nous permette de passer beaucoup de temps ensemble !
Le semi-marathon autour de chez nous est l'un de mes meilleurs souvenirs d'entraînement, le parcours Ribiers Sisteron est magnifique par les petites routes et Mark est à mes côtés sur son VTT !
Le Jour J, je suis assez sereine, complètement dans l'inconnu, vaguement inquiète mais tellement heureuse d'être au milieu de tous ces gens à Peyruis pour le départ, et pas comme spectateur! Mark et Claudie m'accompagnent et ils me reverront dans... 42 km !!
Le parcours est absolument génial : petits chemins dans les vignes, puis le long d'un lac, peu de macadam , villages animés, ambiance type "Ardéchoise viticole", nous traversons des domaines et des châteaux, même dans les caves de la magnifique région de Côtes du Lubéron que nous traversons. Déguisements, musique, tout y est !
10 km = 1:00:00
20km = 2:00:00
30 km = 3:02:00
Je suis un vrai métronome non ?
Mais pour le reste hélas... j'ai rencontré un mur ! Heureusement, je le savais et je l'ai grimpé tout doucement, très concentrée, et c'est passé ... à l'arrache !
42 km : 4:50:35, scratch 295/339
Voir la vidéo : ces gens sont vraiment fous !!! http://www.marathon-luberon.com/fr/c-35-Photos-Videos/
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