Stage de paramoteur

Allo : Thierry ? Thierry ? C'est où l'aérodrome ? Je dois freiner à gauche ? ou à droite? Mayday ! Mayday !

Depuis que j'ai arrêté le Deltaplane en 2004, j'ai beaucoup pensé à revoler un jour. La reprise s'est faite sur un paramoteur lors d'un stage en novembre 2009 à l'aérodrome de Tallard (05) à l'école Backbone de Thierry Simonnet.
Organisé sur 5 jours, le stage se déroule sur l'aérodrome de Tallard et la piste ULM de Savines sur les bords du lac de Serre-Ponçon. Les autres stagiaires avec qui je partage cette session sont tous des pilotes confirmés de parapente, ce qui n'est pas mon cas.
Des trois étapes de vol que sont le décollage, le vol et l'atterrissage, c'est la phase de décollage, surtout par vent nul, qui est la plus difficile à maîtriser en paramoteur. Le vol en air calme est un pur plaisir : c'est dans ces conditions que le paramoteur est optimal. Quand les conditions sont plus thermiques et mouvementées, les pilotes préfèrent voler en parapente. L'atterrissage en paramoteur est assez simple mais il faut une concordance parfaite des mouvements pour se poser en douceur sur ses deux pieds. Les consignes de sécurité sont primordiales : on vole avec un moteur de 120 cc et une hélice de 120 cm de diamètre, protégés dans une cage en tubes d'aluminium.
Après une première journée consacrée à la manipulation et à la sécurité, j'ai eu la chance d'avoir de bonnes conditions météo et un très bon instructeur en la personne de Thierry qui m'ont permis de réaliser dès le 2ème jour de nombreux vols et d'obtenir mon brevet (partie technique). Dans les mois qui viennent il me reste à passer le brevet théorique, commun à tous les pilotes d'ULM.


Prêt à décoller : dans l'espace de quelques secondes il faut faire une impulsion en avant pour faire monter le parapente bien droit au-dessus de la tête , courir avec le moteur en poussée dans le dos jusqu'au moment où la voile te porte... pas si simple !


Juste après le décollage, confortablement assis, l'accélérateur est dans la main droite, les deux mains en haut sont posées sur les freins qu'on serre pour aller à gauche ou à droite, ou les deux en même temps, pour ralentir au moment de l'atterrissage.

Approche pour l'atterrissage à l'aérodrome de Tallard, dans la partie herbeuse à l'extrême gauche du terrain


Après l'atterrissage, il faut ramasser les suspentes et préparer l'aile pour le prochain vol

Entre la Lune et le Soleil

Commentaires

  1. Salut les Amis,
    Enfin de retour au bercail et du temps pour la lecture.
    Ces histoires de vol me fascinent, de même que je rêve en regardant tournoyer les parapentes. Bravo Mark... mais comment as-tu fait pour prendre des photos de là-haut?
    Au plaisir de vous lire
    Sophie

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  2. Salut Sophie, tu peux tout lacher et te prendre en photo ! tu peux en voir d'autres dans l'article ya pas que le vélo dans la vie : sur un delta, l'appareil photo est fixé aux montants et il a une télécommande. Bises Mark

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