Une journée à Gourdon

Quand l'hiver des Hautes-Alpes nous semble insupportable et nous fait fuir, Gourdon s'offre comme une alternative pour voler et courir en hiver. Hier la journée a démarré sur les chapeaux de roue ... et s'est terminée de la même façon.

A 9 heures nous sommes fin prêts, le Kangoo est plein de nos équipements sportifs respectifs et en montant au décollage de Gourdon, on en prend plein les yeux sur ces magnifiques paysages d'azur.


Tandis que Mark monte son aile, je commence par un petit parcours en aller-retour de 7 km . J'affronte dans chaque sens les 5 chiens d'une ferme (dont deux patous !) pas trop agressifs mais très bruyants et je prends ma première suée de la journée. J'en profite aussi pour admirer le ballet des parapentes dans le ciel : près d'une vingtaine tourbillonnent dans le bleu azur. A 11h30, je suis de retour au décollage  et Mark est prêt à s'envoler.





Après quelques photos de l'ATOS en vol, je reprends la voiture pour la garer un peu plus bas, avant le village de Gourdon où je prends le temps de profiter de la terrasse ensoleillée en compagnie de mon cousin qui vit non loin de là. C'est ici que j'oublie mon appareil photo que, par chance, je retrouve après être revenue sur mes pas. Première bévue de la journée...

Après déjeuner, je pars pour faire le circuit du Paradis de Gourdon à Bar sur Loup . "Le chemin du Paradis, exceptionnel ouvrage pavé desservant jadis Gourdon depuis la vallée du Loup, se joue d'un relief quasi-vertical où se succèdent falaises et ressauts abrupts boisés de chênes pubescents. À l'approche de ce village perché sur un promontoire à près de 800 m d'altitude, les lacets s'empilent en même temps que se réduit l'espace disponible; au-dessus du canal du Loup et de l'aqueduc du Foulon, la progression devient ainsi franchement aérienne..."




Je n'aurais pas dit mieux : ce sentier fait 500 m de D+ et c'est justement ce qu'il me fallait pour mon entrainement des épreuves à venir. De retour à Gourdon, je n'ai toujours pas de nouvelles de Mark donc je remonte au parking, et après une pause ravitaillement, j'attaque le col de Cavillore qui culmine à 1030 mètres. 

C'est dans cette montée que je reçois son coup de fil à 16h30 : Mark s'est posé au pied de Gréolières-des-Neiges. La communication n'est pas très bonne mais je comprends qu'il est sur la D2 dans un lieu dit dont je retiens les premières lettres. Tant mieux parce que c'est là que mon téléphone tombe de ma poche...

De retour à la voiture, je visualise l'endroit sur une carte (nous avons chacun une carte routière, c'est plus sûr pour la récup !) et je m'y rends non sans avoir passé 2 cols et fait une trentaine de km. C'est en route que je constate l'absence de mon téléphone, ce qui est bien embêtant car je ne trouve pas Mark. D'habitude il se pose dans des endroits isolés et il est le seul homme aux environs facile à repérer avec son aile pliée et son harnais, mais là je me trouve devant de grands champs de neige, et il y a plein de vacanciers qui en profitent... Quelques km et un demi-tour plus loin, je le vois enfin sautillant au bord de la route quand il me voit arriver (le Kangoo avec son énorme échelle orange sur le toit est visible de loin...). Je suis bien contente de le voir !

Dernière mission de la journée : retourner chercher mon téléphone là où j'ai reçu son coup de fil... Nous revoici donc à Gourdon en train de monter le col de Cavillore et ... bingo  :  je retrouve mon précieux portable juste avant la nuit !

Bilan course à pied : 17,7 km et 1260 D+

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