Agnel, Gelati, Agnello

Drôle de mois de juin ! Je ne sais pas ce qui nous prend, mais c'est reparti comme au bon vieux temps des longues distances ...

Col Agnel à 2774 m : encore un peu de neige 
Le 3 juin, notre premier 200 km depuis... 7 ans ! Partis pour une sortie du dimanche vers le sud du département, les kilomètres s'enchainent facilement sans dénivelés important. Et si on tournait là ? Et on peut aussi passer par là ! Et si on fait cette boucle en plus, ça nous fera 170 jusqu'à la maison. OK, sauf qu'arrivés à la maison, il y en a un de nous deux ;-) qui a voulu pousser jusqu'à 200, alors après un petit sandwich, on est repartis dans les gorges de la Méouge pour attraper les 30 qui nous manquaient pour faire un compte rond.
Les derniers lacets du Colle Dell'Agnello, 2ème montée

Le week-end suivant, c'est un plus/plus : d'abord 93 km et le surlendemain les 3 cols de l'Ubaye au départ de Barcelonnette dans le sens Allos, Champs, Cayolle. Mieux vaut tard que jamais, Mark m'apprends à rouler au cardio : interdiction de dépasser les 140 bpm dans les deux premiers cols... et ça marche !

Mus par l'envie de sensations encore plus fortes, le weed-end suivant nous partons faire le Ventoux par Sault à partir de la maison. Mais pendant que nous buvons un café à la terrasse panoramique de Sault, notre imagination galope et nous voilà partis pour Bédoin via le col des Abeilles, ce qui nous permet de monter le Ventoux par sa face la plus difficile et le redescendre par Sault : c'est bien plus intéressant ! La montée est très chaude et laborieuse, je le paierai pas des nausées dans le col de Malaucène avec un sandwich qui refuse de passer. Et la journée se termine avec 204 km au compteur : c'est inespéré !
Transhumance
Les cols des Alpes ouvrent tardivement et Agnel est le dernier a êtré deneigé : c'est chose faite mi juin. La route est longue en voiture de chez nous, donc il faut rentabiliser le déplacement : ce sera 2 Agnel et une glace en Italie ! Mais Agnello côté italien est l'une des montées les plus difficiles qui soient ! Au sommet, on est bien contents de nous avec 71 km et 2900 m de D+ gravis !
Mais les routes italiennes sont défoncées : elles ont eu raison de la roue arrière de Mark qui casse un rayon. Inexplicablement, le choc a eu lieu en descente et la roue a tenu toute la montée pour casser pile au sommet ! Il y a des fois où il vaut mieux ne pas chercher d'explications et prendre les choses comme elles viennent.... De gentils vacanciers prennent Mark et son vélo à bord pour le descendre dans la vallée pendant que je fais la descente jusqu'à Guillestre pour remonter à sa rencontre et le récupérer. Une petite aventure qui aurait pu être bien plus compliquée à gérer...
Chamois pas farouche !









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